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« FLEURS PAYS POUR CESAIRE | Main | LAPWENT ! L'INVENTAIRE DE BRUNO KISSOUN »

23/04/2008

Comments

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Vraiment passionnant ! Bravo !!!

Nell

Merci monsieur,

Vous avez mis des mots sur une profonde douleur, apporté des éclaircissements sur des zones d'ombres épaisses, rarement abordée au sein même des familles indiennes.

Quelle ne fût pas ma surprise à la vue d'une photo de mon oncle, S. Letchimy, au coeur de cet article!!

Maintenant, je sais que je ne suis pas folle et que le mot Kolbou existe bien ailleurs que chez moi...je ne l'ai entendu que dans ma famille, et mon mari a bien rigolé en entendant ce mot...

Une femme fière d'être issue de ce qui est considéré comme la basse classe sociale antillaise ^-^

slt daddy

Depuis Capesterre je t'envoie mon amical salut
et respect pour la memoire kréyol et Guad-indienne

Venant de toi, Jean, je ne suis pas étonné : quel beau travail, profond, plein de savoir, de sens et d'humanité ! Tu découvres pour nous des vérités oubliées et tu plantes dans des terres abandonnées des noyaux qui feront mémoire et qui feront avenir. Bravo ! Inlassable, ne t'arrête pas...

Je suis époustouflée face à un tel savoir, une telle plume, une telle intelligence des mots.Shukria, merci.....
Nous avons plus que jamais besoin de puissantes voix pour faire entendre la vérité, dénoncer les non-dits, faire taire l'hypocrisie et mettre en lumière les aspects cachés, oblitérés de la présence Indo-Antillaise.
Il est grand temps que nos intellectuels fassent ce travail, au nom du respect de la mémoire des aïeux, du sang, de la sueur et des larmes versés; au nom du sacrifice, du courage et de l'humiliation...Il est tant de dire non à l'amnésie collective et souvent volontaire qui s'est emparée de notre société dans laquelle une nouvelle forme d'asservissement est en train de naître...
Il est tant de réagir au nom de la LIBERTE, de l'EGALITE et de la JUSTICE. Merci encore.
Nicole MOORJANI

Magnifique article qu'on peut lire de multiples fois en découvrant à chaque fois des trésors notamment à travers des liens que tu as bien voulu assembler ici. Les remerciements vont, à travers toi, à tous ceux qui ont posé leur pierre à cet édifice... pour nous restituer notre part de nous mêmes.
Byen mèsi Misyé Jan, bèl pasaj. Tu peux être fier de ce travail et de cet engagement qui nous valorisent tant. Woulo-bravo, lonè ek respé ba'w.
Pyè

Merci pour les compléments apportés au précédent article et d'avoir ajouté les deux titres de livres. Le chemin est encore long afin de s'accepter avec nos multiples cultures. J'essaie de vivre en permanence avec mes ancêtres Amérindiens, un nom amérindien existe dans ma famille, les Européens, mes grands-parents, les Africains, ceux qui ont été mis en esclavage et enfin ceux qui ont débarqué des Indes. Je les respecte sans aucune prééminence.

The article is sufficient to make understand how the dougla experience both challenges traditional ways that race is understood ontologically, and is shaped by those same ideologies.
I was once impressed by he following stanza of Aimé Césaire
Prospero, you are the master of illusion.
Lying is your trademark.
And you have lied so much to me
(lied about the world, lied about me)
that you have ended by imposing on me
an image of myself.
underdeveloped, you brand me, inferior,
Thatís the way you have forced me to see myself
I detest that image! What's more, it's a lie!
But now I know you, you old cancer,
and I know myself as well.
Perhaps it is the revolutionary self the poet had possessed .

J'appuie totalement les commentaires positifs de ceux qui ont réagi avant moi.
Je ne connaissais pas le verbe "nourricer".
"Kouli" :en quelles langues ?
Chapeau ! Ton texte est très enrichissant très documenté, trés référencé.Il mérite d'être diffusé.
Les caribéens doivent réfléchir, chercher, partager, travailler ensemble pour construire notre avenir confronté à la globalisation, véritable pieuvre aux tentacules innombrables. Malheureusement beaucoup d'entre nous n'en sont pas conscients, à commencer par nos "leaders".
R D C

Salut Jean,
Chapeau pour ton article, tu m'étonnes que tu y aies passé beaucoup de temps! En tout cas j'aime bien la démarche qui apporte un très intéressant éclairage sur le rapport que pouvait avoir Césaire avec la communauté indienne, pour mieux comprendre la portée universelle de la négritude. Et puis c'est un va et vient intéressant puisque ton article nous apprend énormément aussi sur cette communauté indienne. Frédéric G.


JE RAPPELLE IL Y A DES COMBATTANTS DE LA LIBERTE D'ORIGINE DE PONDICHERY QUE LE SYSTEME COLONIAL DE MARTINIQUE A DEPORTES EN NOUVELLE CALEDONIE VERS 1880.
IL Y A URGENCE A ALLER LES CHERCHER ET LES RAMENER AUX PAYS: Martinique Guadeloupe!

Merci Jean pour ce bel article et pour tout ce que tu m'as permis d'apprendre et de comprendre.
Je t'en suis profondément reconnaissant.
Je me sens reconnecté avec une part de mon identité profonde en te lisant.
Bien à toi,
Patrick.

Merci Jean pour cet éclairage sur cette histoire d'homme, Aimé Césaire, qui dialogue avec celle de ces hommes "Koulis". J'apprécie la richesse d'images, de sons, de mots et de poésie. Foisonnement des langues et de sources. Très instructif et touchant. Aujourd'hui comme hier, cela pose la question du respect des "Zendiens de chez nous" et de la re-connaissance de leur contribution à notre culture antillaise, à notre société.
A méditer pour nourrir notre humanité et notre créolité :-)))
Merci

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt les témoignages et articles précédents. La famille de Aimé CESAIRE et lui-même ont eu des liens étroits avec la famille de Yves GAMESS, en particulier son frère aîné, René GAMESS.
Je regrette que l'on n'ait pas mentionné l'action de l'Association Culturelle Martinique Inde pour ses actions à FORT DE FRANCE en 2003 en présence de Aimé CESAIRE et de Serge LETCHIMI. N'ont pas été cités non plus le livre sur histoire de l'Immigration indienne "De l'Inde à la Martinique, le Droit d'Exister" paru en 2003 et réédité en 2007, ni le roman "GANESH, un homme indien de Calcutta", de Antoinette GAMESS, paru en 2007 aux éditions LAFONTAINE.

Anjali moudra !

Après l´adagio en si mineur pour la Da d´Aimé Césaire qui l´a initié au pouvoir de Shiva, je me suis délectée du concert de Jit Samaroo et suis allée au cours de tamoul plein de panch. Ce site c qoi o jus´est d´une richesse ! Pour ma part l´Indianité a toujours fait naturellement partie de ma pluriculture. Il y a si longtemps que je porte madras, que je mange du colombo et que les Indiens font partie de ma vie. Ce “Cri kouli, cri universel !” a tout simplement renforcé mon indianité car c´est vrai “On ne fait rien de bon tout seul.”
Merci et Namaste Jean Samuel !
Maxette Olsson de Stockholm

Merci Jean de la réparation à cet oubli historique. Cela prouve que notre travail est encore immense, afin de faire dire simplement toute la vérité. A chaque fois les indo-antillais sont oubliés, comme si on était une 'honte' et une 'tare' dans l'histoire. Et Dieu seul sait combien notre contribution fut grande et l'est encore aujourd'hui dans la construction de cette société. Il faut que nos intellectuels écrivent, écrivent toujours et toujours car c'est notre seul espoir! Cette forme de génocide culturel par omission ne peut plus durer, on a été présent, on l'est et on doit le dire, dans une esprit de complémentarité et de solidarité.
En tous cas merci Jean de bien penser à tout cela et de réveiller les consciences endormies !
Bye tchenbé rèd !
KG

Me alegró mucho descubrir tantas cosas que ignoraba y que gracias a ti me ensanchan el alma y la mente.

Merci à toi Jean de m'avoir tant enrichi. Je reste un nostalgique de ces temps où l'enfant pouvait bénéficier d'un encadrement aussi large que varié : tanties, marraine, voisins, da, mabo... autant de garde-fous pour le présent et de modèles pour l'avenir.
J'admire le Nègre fondamental qui, gardant "sa DA" dans son coeur et dans son esprit, montre bien qu'il na pas été de ceux qui "ka manjé manjé oubliyé"...

Really interesting and very informative ! Cet article m'a particulièrement touchée notamment la partie relative au mot "kouli", terme souvent entendu dans mon enfance, et qui me rendait particulièrement perplexe.... KEEP ON DOING THAT GOOD JOB !

Merci pour cet article très enrichissant qui me fait découvrir les ancrages anciens et profonds de la culture tamoule aux Antilles. Je vous remercie aussi de l'intérêt que vous nous nous portez et de relayer nos actions sur votre site. Très cordialement. Martine Amram.

Merci pour cet article bien documenté qui nous met en situation de reconquete de notre identité plurielle

La pluralité, la diversité culturelle : une chance et un enrichissement pour chacun d'entre nous. Merci Jean S pour cet enrichissement, ouvert à tous les vents.

Fred

Une humanité éclatée d'antan qui se rapproche dans sa douleur d'aujourd'hui... (cataclysmes - réchauffement de la planète - disparation d'espèces, toutes confondues : nous aussi...) Bravo Jean pour avoir su écrire et pour m'avoir fait vivre les émotions de la Da Tamoule dans ses encens et son safran, qui ont traversé mon sang.
Je te revois encore tout heureux ce jour où tu as reçu ce dictionnaire tamoul d'Aimé Césaire avec ses mots invitant à créer des écoles de Tamoul dans les DOM... A toi aussi, je dis comme lui : "quand tu ne sais pas où tu vas, rappelle-toi d'où tu viens."
ROZKAYENN

Très bel article ! Très fouillé et surtout riche d'informations inédites. On oublie trop souvent la part indienne de notre culture créole et l'influence qu'elle a pu avoir sur beaucoup d'entre nos écrivains, artistes et penseurs.
WOULO-BRAVO !

Afarel

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